Du chemin entre les îles (Jan)


Hier, c'était une journée plutôt fraîche, mais toujours aussi ensoleillée. On y comptait les nuages sur les doigts de la main. Le vent? Relativement calme (pour les îles!). Bref, c'était une journée pour aller se ballader et "prendre le temps" (l'expression d'ordre de nos vacances) d'explorer les autres petits bouts de monde.



Nous avons donc quitté notre refuge en direction de l'île voisine, Havre-aux-Maisons. Mais voilà qu'en nous mettant chacun sur la pointe des pieds, nous avons vu encore un peu plus loin. Nous avons donc décidé de continuer notre petite promenade jusqu'à l'île de Grande-Entrée. Le trajet? Magnifique. Des petites maisons éparpillées sur les collines bucoliques jusqu'aux falaises escarpées et grugées par les vagues, nous butinions la route en quête de sérénité et d'enchantement.





En chemin, à Grosse-Île, il y eut d'abord un petit resto, Le Café de l'Est. Situé à Old Harry et tenu par un monsieur slovaque des plus charmants, nous n'avons pu résister à la tentation d'essayer un "p'tit resto d'la place". Et nous n'avons pas été déçus! Chaudrée de fruits de mer et poutine à la sauce aux palourdes étaient au menu.


Juste à côté, de l'autre bord de la route, nous avons longé la plage de la Grande échouerie, bordée d'un sable si fin et si beau. On se serait cru en plein désert! D'ailleurs, un petit crabe tentait de nous indiquer le chemin vers la mer, lui qui souhaitait vivement y retourner, mais en vain...




Puis, toujours un peu plus au large, le plus grand port de pêcheur des îles (aux dires du monsieur qui tient le café!), celui de la Grande-Entrée. Des centaines de petits et de gros bateaux (je n'ai pas vu de moyens...) en attente d'un nouveau voyage de pêche.




Au retour, c'était davantage une route d'artisanat. La Maison du potier et la Verrerie de la méduse nous ont ouvert leur porte sur des métiers beaucoup plus éprouvants qu'on ne pourrait l'imaginer...




Le soir venu, après un souper au bistro des Pas Perdus, le temps était venu de nous en faire mettre plein la vue, par un coucher de soleil sur la mer des Îles-de-la-Madeleine... Nous l'avons manqué de peu, à peine quelques minutes, pour tout de même y découvrir le spectacle d'en ciel enflammé, parfois teinté de jaune, parfois d'orangé. C'était tout simplement sublime.




Et maintenant, voilà déjà cinq jours que nous habitons les îles, et c'est aujourd'hui, jour de la fête du travail, que le vent décide de ne pas chômer! Ici, je vous le dis, l'expression "attache ta tuque avec d'la broche" prend tout son sens! C'est à peine si nous sommes capables d'ouvrir et de fermer la porte de notre maison... Alors, pour l'occasion, j'ai décidé de mettre le vent au service d'une activité bien originale, que je vous dévoile dans le prochain épisode!

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